Avery-POSEYABeeStendhal

Une telle douleur, si j'ai pu la prévoir, je saurais la subir.

NOM : STENDHAL ₪ Un pseudonyme d'auteur français finalement transmit comme nom de famille officiel. Les Beyle sont donc devenus Stendhal au fil du temps. ☍ PRÉNOM(S) : AVERY-POSEYA ₪ Un prénom composé dont les origines se mélangent, pas de français pour elle, mieux vaut se fondre un peu dans le décor. BEE ₪ Allez savoir d'où cela sort.. une passion pour les créatures piquantes peut-être ?. ☍ ÂGE : 22 ANS. ☍ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 31 OCTOBRE 1989; Ellesmere Port (Angleterre).. ☍ ORIGINES : SANG-MÊLEE ₪ qui s'assume. Les Stendhal n'ont aucune honte à dire qu'ils sont issus de mélangent, et à vrai dire, vu le nombre de nationalités que la lignée comporte, ça n'étonnera personne.. ☍ JOB : ANTIQUAIRE ₪ Elle possède sa propre boutique, cadeau de son père.. ☍ SITUATION : Compliquée. BAGUETTE : BOIS DE CHARME, VENIN D'ACROMANTULA ₪ Une baguette d'un blanc poli, droite et rigide, plutôt capricieuse, mesurant 26,6 centimètres.. ☍ PATRONUS : SCORPION ₪ c'est très intimidant comme animal, avouons-le.. ☍ EPOUVANTARD: BRUME EPAISSE ₪ symbole de non-existence. ☍ GROUPE: Feed on feer.

☍ intelligente☍ observatrice☍ attentionnée☍ discrète

☍ amère☍ imprévisible☍ sombre☍ venimeuse

☍ Que représente Eaglesfield District pour vous ? « Une bourgade de tranquillité. Ici, je peux être qui je veux, ce que je veux. J’ai emménagé ici il y a environs trois ans, lorsque père est mort et que j’ai dû gérer l’héritage. Il m’avait légué un splendide petit manoir, en plus de la boutique. Je dois dire que l’endroit peut faire peur au premier abord, mais j’aime mon lieu de vie, j’aime aussi son aspect sombre, un peu comme un repère gothique. C’est amusant de voir la tête des nouveaux gamins qui arrivent et les histoires qu’ils racontent. Pour le reste, le coin est sympa, accueillant, même si les temps sont difficiles. »
☍ Comment avez vous réagit lorsque vous avez apprit que le Premier Ministre moldu a révélé l'existence de la communauté magique ? « Mais quel troll celui-là ! Il s’attendait à ce que l’on se laisse caraméliser tranquillement comme des petits fours ? Quelque part il a raison de nous trouver dangereux, car à chercher les sorciers on les trouve, et nul doute que si nous décidions d’employer les grands moyens, les moldus ne s’en relèveraient pas. Concrètement ce que j’ai fait ? J’ai appris à jouer le fantôme, la passe-partout, l’originale sur laquelle on ne met jamais la main. Je ne tiens pas à finir en saumon fumé. »
☍ L'Organisation découvre que vous êtes un sorcier, que faites-vous ? « Je me cache. Pour ne rien changer. Je prends d’autres visage, je change de look, je me dissimule. La routine quoi. Je me défends si besoin, et je n’hésiterais pas à tuer si cela pas sauver ma propre vie. J’ai une famille à protéger, une enfant à charge, et je ne crois pas qu’il soit judicieux de me faire tuer. Elle serait à son tour accusée. Les temps sont durs et mieux vaut plaider légitime défense que finir sur le bûcher ou entre quatre planches. »
☍ Quelles sont vos habitudes, vos manies ? Ont-elles changé suite à l'annonce ? « Si cela à changé ? Oui. La mort de ma sœur a chamboulé toute mon existence. Etant la dernière de la lignée à pouvoir prendre en charge une enfant, à pouvoir la protéger, j’ai dû apprendre très vite le rôle de mère de substitution. Dylan était mariée à un moldu, et depuis l’annonce, il s’était mis en tête que sa femme était dangereuse. C’est lui qui a provoqué sa mort, en la dénonçant. Père a dû se charger de cette enflure et il s’est fait passer pour décédé à son tour. Je dis toujours ‘l’héritage de papa’, je devrais dire ‘ses manigances’. C’est un peu une habitude pour qu’aucun de nous ne se fasse prendre. Au final j’ai dû me montrer plus méfiante. Posy a cinq ans, elle me prend pour sa mère, et je ne peux faire autrement que de me sentir comme telle, ainsi ai-je modifié ma façon de vivre, si je reste une femme farfelue à l’air étrange et aux vêtements parfois loufoques, je n’en reste pas moins lucide, responsable et apte à dépasser n’importe quelles limites pour le bien des sorciers, et le notre. Je suis plutôt maniaque, un brin paranoïaque, alors personne ne s’étonnera que je vérifie toujours trois ou quatre fois que tout est en place avant de sortir. »

pseudonyme/prénom : Hypnotic.M.. ☍ âge : dix-neuf ans.. ☍ fréquence de connexion : 7j/7, c'est les vacances.. ☍ célébrité : Amanda Seyfried. ☍ double compte ? neveeer. ☍ crédits images : AmandaSeyfriedTumblr.. ☍ comment as-tu connu le forum ? Bazzart is my friend.. ☍ tes premières impressions ? pour être honnête, je ne devais plus craquer sur un forum, j'en ai quitté suite à de mauvaises aventures qui m'ont coupé brutalement toute envie d'écrire, mais je suis tombée ici, dans ce décor tout frais, alors j'ai eu envie de retenter . ☍ code règlement : OK (florence). ☍ un dernier mot ? : z'êtes funs .

So just to see that you don't get chased I think I ought to walk with you for a ways.

« Je n’ai pas l’âge de m’occuper d’une enfant ! Enfin, soyez réalistes ! » Réalistes, ils l’étaient, mais le choix s’était naturellement porté sur Avery car elle était sans aucun doute la plus apte à prendre en charge la petite Posy, dont elle était la marraine. Dylan était décédée, victime d’accusations qui finalement, n’eurent jamais de preuves concrètes, puisque son époux et dénonciateur avait été éliminé à son tour, jusqu’à ce que le père disparaisse également. Ne restait dés lors que la jeune femme, et son frère aîné, un drogué de première avec lequel elle n’avait plus aucuns contacts. « Mademoiselle Stendhal, cette enfant est la fille de votre jumelle. Lorsqu’elle l’a eu, elle avait moins d’expérience que vous. Je doute que vous vouliez voir cette petite sorcière entre les mains d’un orphelinat moldu. » Les mots étaient durs, mais vrais. Dylan était tombée enceinte bien trop jeune, Avery était plus mature, plus débrouillarde, et toute désignée selon le testament. Comment refuser ? La gamine avait à peine deux ans, ses grands yeux clairs scrutant le monde avec incompréhension. La différence entre sa mère et sa tante, elle ne la faisait que mal, malgré son intelligence. Tout ce que chacun pouvait s’accorder à dire c’est qu’elle avait hérité des talents familiaux, ses cheveux d’un mauve terne signalant sa tristesse. Elle était perdue, même là, dans les bras d’une Avery hésitante. « Comment pourrais-je la protéger.. ? » « En faisant ce que toute mère ferait ; en l’aimant. » Elle n’aurait jamais imaginé en arriver là, à remplacer sa propre moitié, remplacer Dy, disparue trop tôt. « Vous obtiendrez par la même l’héritage de votre père ainsi que celui de votre sœur, afin de subvenir au besoin de Posy. Une assistante sociale vous rendra régulièrement visite les premiers mois pour vous guider. Ne vous en faites pas, tout se passera pour le mieux. » Les bras de la blonde se serrèrent plus fermement autour du corps enfantin, la berçant un peu pour la calmer, la rassurer. La femme brune leur faisant face se chargeait d’ordonner les papiers pour les lui faire signer, et ce dans le plus grand secret. Personne ne devait les repérer, personne ne devait mettre l’innocente en danger. C’était un peu comme fuir les on dit en officialisant une drôle d’adoption. Par chance, Avery n’était pas très connue, tant elle restait isolée dans le manoir, tant elle restait la drôle de femme de passage, qu’on voit sortir mais jamais rentrer. Posy serait bien, serait protégée, et c’était tout ce qui comptait.

If you see the wonder of a fairy tale, you can take the future even if you fail

Mettre la main sur Avery n’était pas chose facile, et ce pour la simple et bonne raison qu’elle était passée maîtresse dans l’art de la dissimulation, jusque dans sa propre boutique d’antiquités. Au milieu des vieux objets, des étrangetés et autres spécialités de la maison, il y avait toujours une jeune femme, pourtant toujours différente, comme si chaque jour voyait venir une nouvelle employée. C’était ainsi que fonctionnait Miss Stendhal depuis que le Ministre Moldu avait fait son cou tordu, mettant le couteau sous la gorge de tous les siens. C’était un peu comme lorsque les femmes de Salem Village avaient été accusées de sorcellerie, on victimisait ces associées du Diable, brûlant jusqu’à leur chat, que l’on soupçonnait d’avoir quelques talents, quelques regards mauvais et aptitudes à vous porter la poisse. Avery-Poseya Stendhal avait effectivement un chat, un Angora Noir aux yeux émeraudes, reluisant dans l’obscurité. Elle était jeune mais on lisait toujours dans son regard une obscurité qu’elle n’aurait dû avoir, pas à vingt-deux ans à peine. On la voyait, puis elle disparaissait, telle un fantôme, une illusion. Elle vous parlait, mais seulement si elle vous en jugeait digne, et dans ses mots vous pouviez parfois recevoir le mortel venin d’une véritable acromantula sur la défensive. L’on se méfiait d’elle, lorsqu’on la voyait, et puis on l’oubliait. L’on savait qu’elle traînait toujours quelque part dans l’arrière boutique, sans jamais deviner qu’elle était en réalité tous les visages que l’on y croisait. Aimable mais sombre, elle était plus victime de préjugés que véritable coupable, du moins personne n’avait jamais rien trouvé contre elle en dehors de ses goûts étranges pour les choses sombres. « Miss Stendhal, je sais que vous êtes ici, montrez-vous donc. » La voix était froide, autoritaire, mais il en fallait plus pour intimider la sorcière, baignant dans les manigances, les leçons de charisme et d’élocution depuis son enfance. Les mots ne lui faisaient pas peur, elle les maniait d’ailleurs avec talent. Le silence fut premièrement la seule réponse obtenue par l’homme encapuchonné ayant pénétré dans l’antre obscure, et puis il sentit une baguette pointée dans sa nuque, sans crier gare. « Qui êtes-vous et que voulez-vous ? » La même froideur, un questionnement sur un ton égal à celui utilisé par l’intrus. Elle n’était pas en reste dans le domaine des surprises.

« Mon nom importe peu, très chère. Vous seriez fort aimable de reprendre votre apparence, que nous puissions discuter en paix. J’ai une proposition à vous faire. » Un sourcil haussé, une baguette abaissée, et l’inconnu fut libre de se tourner vers la jeune femme qui, sous son regard clair, vit la rousse aux yeux verts retrouver sa blondeur et ses traits délicats. Peu savaient qu’elle était Métamorphomage, talent hérité grâce à un mélange savent de sorciers de nationalités diverses. Un talent qu’elle ne criait pas sur les toits, pour sa propre survie. Il avait donc fait des recherches, et aussitôt elle se montra méfiante. « Connaissez-vous la Ligue Magique.. ? » La question posée dans un murmure poussa la sorcière à tourner le panneau sur la porte d’entrée qui afficha donc un charmant ‘close’ en lettres sanguines. « Vos aptitudes pour la dissimulation ont été remarquées et je dois avouer que votre maîtrise de la Métamorphomagie serait plus qu’appréciable. » « Mes aptitudes , Monsieur, ne sont pas à vendre. » Sèche, Avery l’était. Ses prunelles virèrent d’ailleurs d’un bleu océan à un nuit obscur, témoignage de sa colère naissante. Elle n’aimait pas se faire acheter, elle n’aimait pas non plus le chantage, ainsi son côté mordant se dévoilait-il dans une froideur polaire. « Il ne s’agit pas de vous acheter, voyons. Je dirais plutôt que tout ceci serait un service à la cause sorcière. J’ai cru comprendre que la magie était tout, pour vous.. » C’était peut-être grâce à ces mots qu’elle accepta de suivre l’inconnu, ou parce qu’elle tenait à se rendre utile, quitte à devoir user de son héritage pour sauver la magie.. qu’importe, dans le fond, car tout ce qu’il y a à retenir c’est qu’elle finit par s’engager, jouant des mots et des visages pour ne jamais se faire attraper ou soupçonner de quoi que ce soit qui dépasserait les histoires farfelues de vieilles femmes aigries.