Nous étions entrelacés, sous les couvertures du lit conjugale. Au dehors, la nuit tombait. Une nuit fraîche d'été qui annonçait un lendemain chaud. Pas un bruit ne se faisait entendre, mis à part ceux des londoniens éméchés au loin, transgressaient ce silence. De la buée floutait la vue par la fenêtre. La chaleur de nos corps se faisait sentir. La seul lumière présente était celle de la lune. Il faisait noir et j'arrivais à peine à discerner mon mari. Tendrement, il parcourt mon dos, avant de chuchoter ces paroles à mon oreille. « Ça ne se reproduira plus. » Il parlait bien évidemment de l'incident de l'après-midi. J'étais tendue. Je lui en voulais. Il m'avait confié la boutique car son désir de faire un tour dehors était trop présent. J'avais bien évidemment accepté. Seulement, un homme, un déchet, trop dépendant et sans un sous m'avait accostée. Je ne savais pas quoi faire, seule, sans défense. Je n'avais rien sur moi, pas de baguette. Malheureuse idiote que je suis. Il avait fait appel un un sort. Quelques Endoloris et me voilà ligotée. Il m'a laissé là, moitié consciente, avant d'aller prendre un stock à l'arrière boutique. Finn m'avait retrouvé là, dans la même position. Il n'y était pas pour grand chose, mais je le tenais pour responsable. Il en fallait bien un. Je lui avais tout raconter et était partie me réfugier à la maison. « Je suis désolé. » Je reste silencieuse. Il me touche, tendrement, je me laisse faire. Ça me fait du bien, ce contact amoureux. Je l'ai épousé il y a six mois de cela. Pour le meilleur. Et pour le pire. Où est le meilleur ? N'existe-t-il que dans ces films à la con ? « Je ... je ... t-t-t'aime. » Je lève les yeux. Je pose délicatement une main sur son torse. Je l'embrasse délicatement. « Ne me refais plus jamais ça, s'il te plaît ... » Je compte beaucoup sur sa protection. Peut-être un peu trop. Je continue mes caresses sur son torse, son cou, son visage, ses lèvres. Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas retrouvés ainsi. La nuit promet d'être longue et torride.